Introduction

Le fer-blanc est un matériau largement utilisé dans l’industrie de l’emballage métallique en raison de ses propriétés uniques telles que la dureté, la ductilité et la résistance. Ce matériau est constitué d’une fine couche d’acier recouverte d’une couche d’étain, qui offre une protection supplémentaire contre les agents extérieurs. Dans cet article, nous décrirons en détail le processus de fabrication du fer-blanc.

Processus de fabrication du fer-blanc

1. Production d’acier : L’acier de base utilisé pour la fabrication du fer-blanc est du type à faible teneur en carbone, avec une teneur en carbone comprise entre 0,03 % et 0,13 %. Cet acier est produit en tôles de 5 à 20 mètres de long, d’une largeur légèrement supérieure à un mètre et d’une épaisseur de 20 cm.
2. Le laminage à chaud : Les tôles d’acier subissent un processus de laminage à chaud afin de réduire leur épaisseur et d’améliorer leurs propriétés mécaniques.
3. Décapage : Après le laminage à chaud, les tôles d’acier subissent un processus de décapage pour éliminer la couche d’oxyde qui se forme à la surface pendant le laminage à chaud.
4. Laminage à froid : les plaques d’acier sont ensuite soumises à un second processus de laminage à froid, ce qui permet d’obtenir une bobine dont l’épaisseur est réduite de 90 % par rapport à la bobine initiale.
5. Recuit : lors du recuit, le fer-blanc est soumis à des températures élevées, ce qui lui permet d’atteindre ses caractéristiques fondamentales de dureté et d’élasticité. Il existe deux méthodes de recuit : le recuit en cloche et le recuit continu.
6. Trempe : Ce procédé consiste à donner un léger passage à la bande de tôle dans un laminoir appelé TEMPER, où le fer-blanc finit d’acquérir ses caractéristiques de dureté et d’élasticité. Le matériau subit un allongement et une réduction d’épaisseur de 1,5 % dans le cas du simple et de 3,5 % dans le cas du double réduit.
7. Alliage avec l’étain : le fer-blanc est recouvert d’une couche d’étain selon deux méthodes : par immersion ou par électrolyse. Dans les deux cas, l’étain adhère à la surface de l’acier et forme une couche protectrice.
8. Passivation : pour améliorer la résistance à la corrosion et faciliter l’application de vernis ou de peintures, le fer-blanc subit un processus de passivation. Cela implique la formation d’une très fine couche d’oxyde d’étain sur la surface.
9. L’huilage : enfin, le fer-blanc est recouvert d’une fine couche d’huile pour le protéger pendant le stockage et le transport.

Conclusion

La fabrication du fer-blanc est un processus complexe qui comprend plusieurs étapes, de la production de l’acier à l’étamage et à la passivation. Grâce à ces étapes, le fer-blanc acquiert des propriétés uniques qui en font un matériau idéal pour l’industrie de l’emballage métallique.