Pour le 14e trimestre consécutif, les résultats de Coca-Cola sont supérieurs aux attentes, grâce aux augmentations de prix qui ont dopé les revenus et les bénéfices, suite à la vague inflationniste de ces derniers mois. La multinationale basée à Atlanta a enregistré des bénéfices de 3,107 milliards de dollars (environ 2,82 milliards d’euros aux taux de change actuels), soit une hausse de 12 % par rapport à la même période de l’année précédente, ainsi que des éléments extraordinaires.
Coca-Cola n’a pas reculé mais a augmenté ses revenus de 5% à 10,98 milliards de dollars. Cela a été rendu possible en partie par une augmentation des prix de 11 %, en particulier en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.
Selon James Quincey, président de l’entreprise, cela s’explique en partie par le fait que de nombreux consommateurs se sont tournés vers l’achat de boissons non alcoolisées et de boissons en dehors de leur domicile, ce qui augmente légèrement le prix. Le directeur général est donc confiant quant à une telle augmentation des prix pour le reste de l’année.
Toutefois, le volume des boissons gazeuses a augmenté de 3 %, grâce au succès de l’Asie-Pacifique et de l’Amérique latine, bien que la suspension de l’activité en Russie l’ait partiellement affectée. Le gagnant est Coca-Cola Zero, en hausse de 8 %. En revanche, les ventes de jus, de produits laitiers et de boissons biologiques sont restées stables ; les ventes d’eau ont augmenté de 5 %, grâce à une forte croissance dans certaines régions, tandis que les boissons sportives ont reculé de 1 %. Ce dernier point contraste avec le café, qui a connu une croissance de 9 %, sous l’impulsion de Costa au Royaume-Uni et en Chine. Le thé, en particulier le Doğadan, a subi une baisse en raison du tremblement de terre qui a frappé la Turquie en février.
Coca-Cola Europacific Partners s’est également engagé à travailler en étroite collaboration avec ses partenaires pour répondre à certaines exigences telles que l’utilisation de 100 % d’énergie propre d’ici à 2023 et la présentation de documents relatifs à l’impact de l’empreinte carbone.
En vue d’un objectif plus ambitieux, Coca-Cola European Partners (CCEP) vise à réduire de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Ce résultat intervient après une décennie de réduction des émissions de gaz à effet de serre en Espagne de 45,8 %.
Coca Cola vise à ce que tous ses produits soient livrés dans des emballages renouvelables et/ou réutilisables en concevant de nouveaux systèmes de distribution. Ces nouvelles options comprennent l’absence d’emballage, des bouteilles ou des boîtes fabriquées à partir de matériaux recyclés.