L’escalade des tensions entre la Russie et l’Ukraine aurait des conséquences majeures sur les exportations vers l’Europe de l’Est, entraînant une « guerre commerciale ». C’est ce qu’a déclaré le président de l’Agrupal, l’association de l’industrie alimentaire de Murcie, Alicante et Albacete, José García Gómez, qui a réaffirmé que « cette folie d’instabilité géopolitique n’est bonne pour personne ».
Plus précisément, M. García Gómez a prédit qu’en cas de conflit armé dans la région, « il y aura une réponse de la Russie sous la forme d’une guerre commerciale », qui affectera les exportations et les importations ainsi que les intérêts des investissements dans ces pays, ce qui entraînera une perte d’activité ».
Il a également mentionné le veto russe actuel, qui a été prolongé jusqu’au 31 décembre de cette année, et qui interdit ou limite les importations de produits agricoles, de matières premières et de denrées alimentaires en provenance des pays de l’UE qui ont soutenu les sanctions contre les entreprises russes en raison de la guerre de 2014 avec l’Ukraine.
Toutefois, malgré la situation délicate actuelle, le président d’Agrupal a souligné la bonne performance des conserves, des jus, des confiseries, des huiles, tandis que les légumes surgelés, qui avaient un rythme de vente « très fort », ont finalement enregistré une baisse en raison de l’augmentation des coûts énergétiques.
Plus précisément, selon l’Institut du commerce extérieur, entre janvier et novembre 2021, la région de Murcie a exporté des produits d’une valeur de 18,8 millions d’euros vers la Russie et a importé des marchandises d’une valeur de 1 030,2 millions d’euros.
Enfin, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Bulgarie et la Roumanie figurent également sur la liste des pays ayant les relations commerciales les plus importantes, avec des exportations totalisant plus de 100 millions d’euros au cours des onze premiers mois de l’année dernière.