L’association d’entreprises Anfaco est optimiste quant au déblocage de l’accès à l’aide Next Generation. L’association de l’industrie des conserves Anfaco a récemment tenu une réunion avec les autorités du ministère de l’agriculture et de la pêche et du ministère de l’industrie et du commerce afin de résoudre l’exclusion légale des entreprises de la chaîne des industries de la mer du PERTE agroalimentaire. Lors de la réunion, des engagements ont été pris pour remédier à ces restrictions à court et moyen terme.
L’organisation patronale espère que l’exclusion du secteur de la conserverie sera corrigée et que l’industrie pourra accéder à des investissements d’une valeur de 300 millions d’euros. Il s’agit d’un plan de relance lancé en 2021 par l’Union européenne dans le but de transformer l’économie et de créer des opportunités d’emploi tournées vers l’avenir.
L’année dernière, l’Union européenne a conclu un accord pour créer des fonds de relance de nouvelle génération, tous destinés à atténuer les effets du coronavirus. Le montant total de cette aide s’élève à 750 milliards d’euros pour l’ensemble des États membres au cours des six prochaines années, dont plus de 140 milliards d’euros sont destinés à l’Espagne.
Le secteur reste préoccupé par la hausse des coûts des matières premières et de l’énergie, ainsi que par l’évolution de l’inflation, et ce dans un contexte incertain en raison de la guerre en Ukraine et de la pandémie. L’association patronale demande au gouvernement d’introduire un ensemble de mesures fiscales pour garantir la compétitivité de l’industrie espagnole sur les marchés internationaux, notamment une TVA super-réduite de 4 % pour les produits de la mer.
Face à cette situation complexe, le secteur espagnol de la conserverie est particulièrement dépendant des exportations, ses principaux marchés étant l’Italie, la France, le Portugal, les Pays-Bas et les États-Unis. En outre, Anfaco rassemble l’industrie espagnole de la conserve, mais aussi des entreprises produisant des poissons et fruits de mer salés, des produits de la mer surgelés, réfrigérés et transformés, ainsi que des producteurs de moules, d’huiles et de farines de poisson, etc.
Il s’agit d’un cluster qui rassemble un total de 257 entreprises et réalise un chiffre d’affaires d’environ 10,9 milliards d’euros par an. Plus de 80 % de l’industrie est concentrée en Galice, employant quelque 30 000 travailleurs en Espagne.